Nous étions partis pour traduire entièrement les 2 parties de ce roman, mais en faisant quelques recherches, on est tombé sur des traductions anglaises de tenshiscave qui a fait un résumé de très bonne qualité des 2 romans, du coup, on a décidé de ne pas réinventer la roue et de traduire son travail en français tout en faisant des vérifications avec la version japonaise que l’on possède. Nous espérons que notre travail vous plaira et nous remercions tenshiscave pour les travaux.
Les personnages importants
Préface
L’histoire commence par la 1ère page d’un article écrit par Shûhei HISAGI pour Seireitei Communications. Ses lecteurs lui ont demandé d’écrire sur Don KANONJI. Pourquoi ? Parce qu’il y a eu un certain « incident » au cours des 17 mois entre la perte et la récupération des pouvoirs d’Ichigo KUROSAKI. Hisagi a écrit un article pour faire la lumière sur cet incident – Cependant, le reste de l’article a disparu. Central 46 l’a remplacé par une version censurée et l’original a été brûlé.
Chapitre 1 – Aujourd’hui | Ville de Karakura, région métropolitaine de Tokyo
Keigo ASANO et Mizuiro KOJIMA marchent dehors, rentrant chez eux après une fête de Noël. Keigo a perdu un pari pendant la fête et a reçu une coiffure mohawk en guise de punition. Il n’en est pas vraiment heureux, mais se rappelle que Robert De Niro était cool avec un mohawk dans Taxi Driver.
Orihime Inoue lui avait raconté ce petit fait pour lui remonter le moral. Mizuiro fait des commentaires sarcastiques et ils se chamaillent comme d’habitude. Keigo a peur que les gens pensent qu’il est un délinquant. Il voit une femme aux cheveux noirs, longs comme des épaules, qui a une expression sombre sur le visage.
Il la rassure : « Ah ! Ce n’est pas ce que vous croyez, mademoiselle ! Je suis De Niro ! » Mais son sourire se fige – la partie droite de son visage est recouverte… d’un crâne blanc pur. Une sueur froide coule dans le dos de Keigo. Il réalise qu’elle ressemble aux monstres qu’Afro-san (KURUMADANI) est toujours en train de chasser.
Chan et Inoue lui ont dit que ce sont des esprits maléfiques (il a oublié comment ils s’appellent). Mizuiro la remarque également et dit à Keigo de ne pas s’en approcher. Keigo accepte, bien qu’il pense silencieusement qu’il aurait de toute façon sauté sur elle si elle avait eu une plus grosse poitrine. Puis la femme a soudainement l’air en détresse et, comme si elle se fondait dans l’air, elle disparaît.
Keigo panique et Mizuiro garde son calme. Cependant, ils ne sont pas les seuls à l’avoir vue. Ils se trouvent dans une rue commerçante animée et de nombreuses personnes pointent du doigt l’endroit où la femme a disparu (« Vous avez vu ça ? Elle a disparu !? »).
Bien qu’il ne veuille pas vraiment l’admettre, Keigo savait qu’il avait récemment développé la capacité de voir les esprits. Mais ce serait bizarre que tous ces gens possèdent aussi cette capacité, n’est-ce pas ? Pourquoi tout le monde pouvait la voir ? Zennosuke KURUMADANI arrive sur les lieux. Il est venu car il avait senti une pression spirituelle suspecte, mais il arrive trop tard. Elle est partie.
Les rapports de témoins concernant une femme masquée ont continué pendant plus d’un an à Karakura et dans les villes environnantes. À maintes reprises, Zennosuke KURUMADANI, faucheur d’âmes supervisant les autres villes et le quinquagénaire Uryû ISHIDA ont senti sa présence, mais elle était partie avant qu’ils ne puissent l’atteindre.
Quelqu’un a finalement réussi à la filmer. Ils l’ont mis sur Internet, et elle est devenue une attraction nationale. Les rumeurs allaient bon train. Était-ce un fake ? Était-elle un fantôme ? Un intrus d’une autre dimension ? Finalement, elle a également attiré l’attention d’un certain producteur de programmes spirituels. Le producteur a proposé d’enregistrer un épisode spécial dans lequel « il » essaiera de découvrir la vérité derrière cette femme masquée. Qui le fera ? Le charismatique médium spirituel : Don KANONJI.
Chapitre 2 – Il y a 250 ans | Soul Society, quelque part à Rukongai
Sur une plaine, quelque part dans les environs de Rukongai, on entend le bruit du métal qui s’entrechoque. Les faucheurs d’âmes sont les protecteurs des esprits dans le Monde des vivants et la Soul Society, mais ils sont aussi des chasseurs. Des chasseurs qui tranchent les hollows avec leur zanpakutô. Ces chasseurs virevoltent actuellement sur le champ de bataille, tranchant un groupe de hollows apparus dans ces faubourgs. Ce sont des faucheurs d’âmes. Ils sont des guerriers. Ils sont des lames. Ils sont des épées. Ils appartiennent à la 11e escouade, l’escouade la plus spécialisée dans la » bataille » parmi les 13 escouades.
Ils sont souriants parce qu’ils aiment mener des batailles mortelles, mais aussi parce qu’ils ont une foi absolue en leur chef. Cet homme semblait rayonner le « danger ». La hauteur de la pression spirituelle qui entourait son corps faisait trembler les masques des hollows. Le capitaine de la 11ème escouade : Kenpachi KURUYASHIKI. Il était le 7ème « Kenpachi », un nom transmis au faucheur d’âmes le plus fort.
KURUYASHIKI a combattu le précédent Kenpachi jusqu’à la mort lors d’un duel. Il a protégé son titre depuis plusieurs centaines d’années maintenant. Il était en fait assez social et populaire, même en dehors de sa propre escouade. Un » fissure » se dessine dans le ciel et un menos grande apparaît. KURUYASHIKI l’abat d’un coup d’épée (« Pas toi »). Il n’est pas intéressé par le gillian, non, il y a quelque chose d’autre à l’intérieur de la « fissure ». Il lui dit de sortir. D’innombrables fils blancs jaillissent de la fissure. Ils s’entrelacent, se transforment en corde puis se tricotent ensemble en un grand filet. Le filet s’enroule autour de l’épée de KURUYASHIKI et le tire vers la « fissure ».
Il y a une courte lutte à la corde. Puis un petit hollow est traîné à l’extérieur. Il ressemble à une araignée blanche. Sa pression spirituelle est plus forte que celle de la gillian, plus lourde. C’est un adjuchas. Suspendu à l’un de ses fils, il est en suspension dans les airs entre la fissure et le sol. KURUYASHIKI lui dit : « Pas toi non plus. Il y en a un autre derrière toi. C’est peut-être un vasto lorde. » L’araignée ne répond pas et attaque à nouveau. KURUYASHIKI la poignarde. Toujours pas de réponse. KURUYASHIKI a pitié d’elle. Il dit : « Tu es vide de l’intérieur, hein. Je n’ai pas le temps de découper des poupées. Sors de là ». Il jette l’araignée dans la fente. Il sait qu’il y a « quelqu’un » à l’intérieur, mais la fissure se referme. KURUYASHIKI est déçu pendant un instant, mais il se remet joyeusement au combat.
– Plusieurs heures plus tard
La bataille est terminée et la 11e Escouade fait une soirée arrosée. Les 4e et 8e escouades sont arrivées pour offrir du renfort, mais voyant que la bataille était déjà terminée, elles ont décidé de repartir. Cependant, KURUYASHIKI les force à se joindre à leur fête. Les membres de la 11e escouade sont impressionnés par la force de leur capitaine (« Seul le capitaine KURUYASHIKI peut s’attaquer à un tel menos ! »).
KURUYASHIKI leur dit de ne pas oublier le capitaine YAMAMOTO, ni le capitaine de la 12e escouade HIKIFUNE, ni ceux des clans KUCHIKI et SHIHÔIN. Ses membres répondent : « Mais on n’entend jamais parler de quelqu’un qui a terrassé une vaste lorde comme vous l’avez fait dans le passé, capitaine. » Shunsui KYÔRAKU est également présent.
KURUYASHIKI lui demande s’il pourrait abattre un vasto lorde. KYÔRAKU répond que cela dépend de la compatibilité. Il pourrait gagner contre un vasto lorde et perdre contre un gillian. On ne sait jamais. KYÔRAKU demande si c’est bien qu’ils boivent comme ça. YAMAMOTO pourrait encore engueuler KURUYASHIKI s’il ne fait pas son rapport à temps. Et que dira le capitaine UNOHANA s’il fait boire ses soldats ?
KURUYASHIKI convient que UNOHANA (il l’appelle Retsu-neesan) est plus effrayante que n’importe quel menos quand elle est en colère. Ils discutent de ce qui s’est passé plus tôt. C’est étrange que plusieurs hollows apparaissent, plus un gillian, des adjuchas et peut-être même un vasto lorde. Les hollows commencent-ils à utiliser des formations de combat et à s’organiser ? KURUYASHIKI pense qu’ils pourraient le faire dans le futur, mais pas encore. Bien qu’il se souvienne du vaste lorde qu’il avait vaincue dans le passé, criant « Baraggan-sama ! » avant de la purifier. Un général hollow, hah. Il aimerait le combattre un jour, mais Ashido KANÔ pourrait le tuer avant lui. Ashida a disparu dans le Hueco Mundo il y a quelques années avec quelques subordonnés, à la poursuite d’un hollow.
La façon dont KURUYASHIKI et KYÔRAKU ont parlé de lui a clairement montré qu’ils pensaient qu’il était toujours en vie. KURUYASHIKI dit que même si les hollows continueront à évoluer, les 13 escadrons de la Garde de la Cour s’amélioreront également. Dans deux, trois cents ans, tous les capitaines et même les vice-capitaines seront peut-être capables d’affronter un vasto lorde. KYÔRAKU plaisante en disant qu’ils devront peut-être prendre leur retraite à ce moment-là.
KURUYASHIKI dit qu’il sera peut-être déjà mort d’ici là. Mais ce n’est pas un problème, la 11e Escouade sera toujours dirigée par un « Kenpachi ». L’un de ses membres lui demande discrètement si c’est vrai que la Brigade Zéro l’a invité. C’est vrai, mais il a refusé. Il n’est pas fait pour protéger un roi, se cacher dans une autre dimension jusqu’à ce que l’ennemi parvienne à entrer. Et ce n’est pas comme s’il avait reçu l’ordre officiel de rejoindre le Central 46 non plus. De plus, en tant que « Kenpachi », il doit attendre ici jusqu’à ce que quelqu’un parvienne à le surpasser.
– « Excusez-moi. Puis-je avoir une seconde de votre temps ? »
Un jeune homme a prononcé ces mots. Il parlait doucement, mais ses mots résonnaient clairement aux oreilles du faucheur d’âmes fêtard. Son apparence indiquait clairement qu’il était un noble. Mais il portait le strict minimum de décoration. Même KYÔRAKU, le deuxième fils d’une famille de haute noblesse ne l’a pas reconnu.
KURUYASHIKI demande au jeune homme ce qu’il veut. Un verre peut-être ?
Le jeune homme entend une voix féminine derrière lui (« C’est lui ! C’est Kenpachi KURUYASHIKI ! »). La femme aux cheveux noirs rit bruyamment. Elle porte un kimono blanc, porté de manière à exposer beaucoup de peau, et une quantité excessive de décorations. Deux larges lanières de cuir sont croisées sur son visage, couvrant ses yeux. L’homme lui dit de ne pas se laisser aller à l’évidence et de s’éloigner. Elle fait ce qu’il dit, bien qu’elle le traite de froid et dise qu’elle espère qu’il va perdre.
– « Kenpachi KURUYASHIKI. J’ai entendu dire que… si je vous tue devant plus de 200 soldats, je gagnerai le titre de « Kenpachi » et le poste de capitaine. »
KURUYASHIKI confirme. Le jeune homme dit qu’il aimerait se battre en duel à mort tout de suite. Bien qu’il ne voit pas d’inconvénient à attendre que KURUYASHIKI ait dessoûlé. L’autre faucheur d’âmes rit de sa requête. A-t-il envie de mourir ? Mais KYÔRAKU, les membres inquiets de la 4ème escouade et KURUYASHIKI ne rient pas. KURUYASHIKI dit qu’il n’a pas besoin de dessoûler et se lève. Ses membres sont choqués, mais font rapidement place quand ils réalisent qu’il est sérieux. Ils envoient des regards remplis de pitié vers le jeune homme. Il va perdre. Il ne porte même pas de zanpakutô.
Ils forment un cercle autour de KURUYASHIKI et du jeune homme. KURUYASHIKI demande à KYÔRAKU de servir de témoin. KYÔRAKU dit au jeune homme qu’il existe d’autres moyens de devenir capitaine. L’homme répond qu’il n’est pas intéressé par une petite conversation. Les paroles de l’homme peuvent sembler arrogantes, mais KYÔRAKU note le manque d’émotion dans sa voix. KYÔRAKU avertit KURUYASHIKI de faire attention. KYÔRAKU pense silencieusement que l’absence de zanpakutô chez cet homme ne signifie pas nécessairement qu’il est faible.
Le chef du corps kidô, Tsukabishi Tessai, pourrait rivaliser avec un capitaine avec le seul pouvoir du kidô. Cependant, en voyant le sourire de KURUYASHIKI, KYÔRAKU sait qu’il est inutile d’essayer de l’arrêter. KURUYASHIKI a remporté de nombreux duels de ce genre. Le jeune homme demande si les conditions du duel ont été remplies. KURUYASHIKI répond qu’ils peuvent commencer à tout moment.
– « Je vois, alors ta vie ne sera pas vaine. »
L’instant d’après, du sang jaillit de tout le corps de KURUYASHIKI. C’est comme si une tornade de lames avait jailli de son corps. Personne n’a vu le jeune homme dégainer son zanpakutô, ni lancer un kidô. Il n’avait même pas bougé. Malgré tout, il était désormais le nouveau « Kenpachi ». Un homme plus fort que KURUYASHIKI était apparu, exactement comme KURUYASHIKI l’avait souhaité.
– Quelque part dans le Hueco Mundo
Les faucheurs d’âmes n’étaient pas les seuls à avoir été témoins de la disparition du 7ème Kenpachi. Même si, à ce moment-là, le concept même de « caméra de surveillance » n’existait pas encore dans le Monde des Vivants, il y avait des hollows de type insecte qui possédaient ce genre de capacité. Et un certain hollow humanoïde, qui avait ces petits hollows sous son contrôle, les avait utilisés pour observer le duel.
C’était un vasto lorde et c’est lui qui était derrière l’attaque des hollows dans la Soul Society il y a quelques heures.
– « C’est la phrase de Yammy, mais… c’est vraiment suerte. »
Il avait prévu de disséquer le corps mort de KURUYASHIKI. Cependant, ce fait nouveau ne le dérange pas non plus. Il va rembobiner les enregistrements des insectes spirituel enregistreurs pour analyser ce qui s’est passé lors du duel. L’homme laisse échapper un rire dément. Puis il tourne son regard vers l’araignée blanche. Il dit à l’araignée de se sentir honorée. Il avait prévu de la tuer, mais ces événements lui ont donné envie de tenter une nouvelle expérience. Il va la laisser continuer à être sa taupe. L’araignée baisse la tête, se sentant légèrement heureuse. Elle exprime sa gratitude envers le vasto lorde qui deviendra finalement un arrancar et un Espada grâce à Sôsuke AIZEN,
– « Merci beaucoup… Szayelaporro-sama. »
– Aujourd’hui
Le nom « Kenpachi », après avoir été transmis à son 10e successeur Kenpachi KINJANGÔ, est désormais détenu par son 11e successeur, Kenpachi ZARAKI. Cependant, il n’existe aucune trace de la défaite du 8e Kenpachi. Il n’y a pas seulement aucune trace du combat, il n’y a pas non plus de trace de l’homme lui-même. Toutes les archives ont été détruites sur ordre du Central 46. Malgré cela, son existence était gravée profondément dans le cœur de nombreux faucheurs d’âmes. C’était un criminel extraordinaire qui avait exposé la Soul Society elle-même au danger.
Chapitre 3 – Aujourd’hui, Hueco Mundo
Une mer infinie de sable blanc. La maison des hollows, Hueco Mundo.
Un jeune arrancar,
Nell, court sur le sable près de Las Noches, en criant à l’aide. Elle est suivie par Dondochakka BIRSTANNE, Pesche GUATICHE et leur animal de compagnie, Bawabawa. Ils adorent jouer à l’éternel chat. Aujourd’hui, cependant, Nell n’est pas la seule à être poursuivie. Tous les quatre courent pour sauver leur vie. Un groupe de plus de cent arrancars les poursuit. Ils disent qu’ils veulent jouer avec Nell. Mais, vu la façon dont ils lâchent parfois un Cero, Nell ne se sent pas prête à s’arrêter de courir. La plupart d’entre eux ressemblaient à des enfants, paraissant légèrement plus jeunes que Nell. L’un d’entre eux portait quelque chose qui ressemblait à des écouteurs blancs. Il y en avait aussi qui ne semblaient pas humains, plutôt de petits animaux. Malgré tout, ils portaient tous le numéro 102 quelque part sur leur corps. On les appelait Picarro, un nom donné à un groupe de hollows enfants. Ils n’avaient pas de noms individuels. Ils étaient considérés comme un seul et même groupe, regroupés sous le numéro #102 et appelés Privaron Espada.
Pesche maudit la chance d’être tombé sur eux. Dondochakka dit que les Picarro courent librement à l’extérieur de Las Noches maintenant que Runuganga est parti. Les Picarro ont l’intelligence d’un enfant et sont fidèles à leurs désirs. À l’origine, ils couraient en liberté sous le roi Baraggan et furent brièvement nommés Espada par le nouveau roi AIZEN, mais furent rétrogradés au rang de Privaron Espada et envoyés au Nid de Tres Cifras. Runuganga les y a gardés avec ses tempêtes de sable sans fin, afin qu’ils ne causent pas de ravages dans le Monde des Vivants. Mais maintenant, les Picarro étaient libres de vagabonder. Dès qu’ils trouvaient un partenaire pour jouer avec eux, ils jouaient jusqu’à ce que leur partenaire se brise et ne puisse plus bouger. Ils étaient un cauchemar pour les faibles.
– « I-Ichigo ! Aide-nous, Ichigo ! »
Nell a rencontré Ichigo KUROSAKI il y a 18 mois. Nell se souvient qu’Ichigo était en difficulté face à l’Espada Nnoitora, mais elle ne se souvient pas de ce qui s’est passé au-delà. Elle s’est réveillée à la vue d’un effrayant faucheur d’âmes et a couru pour sauver sa vie. Par la suite, elle a appris par le quincy et les humains qu’Ichigo était déjà retourné dans le Monde des Vivants. Elle avait essayé d’aller avec les humains afin d’exprimer sa gratitude envers Ichigo, mais elle avait attiré l’attention d’une autre faucheuse d’âmes effrayante, Mayuri KUROSTUCHI, qui voulait l’utiliser comme échantillon. Elle a réussi à s’enfuir grâce au quincy et aux autres en arrêtant Mayuri, mais quand elle est revenue, le quincy, les humains et la faucheuse d’âmes avaient déjà disparu.
Jusqu’à présent, pour conjurer la solitude, elle n’avait pas prononcé une seule fois le nom d’Ichigo. Pesche et Dondochakka partagent un regard et décident de riposter (« D’accord, mon frère. C’est l’heure du plan B ! »). Ils mélangent du sable et la bave infinie de Pesche pour créer une substance ressemblant à des sables mouvants, mais leur plan échoue lorsque Nell manque de se noyer elle aussi. Ils la sauvent, mais elle s’est évanouie. Les Picarro se libèrent également.
Pesche et Dondochakka libèrent Cero Sincrético et frappent les Picarro. L’attaque élimine environ la moitié des Picarro. L’autre moitié libère ses propres Cero en réponse. Pas seulement une fois, non, plusieurs secondes, ils continuent chacun à libérer des attaques de Cero, créant un grand cratère dans le sable. Nell et les autres sont introuvables. Se sont-ils évaporés ? Les Picarro réfléchissent à qui sera leur prochain adversaire. Rudbornn ? Nan, il se donne des airs depuis que Baraggan et AIZEN sont partis. Et Luppi ? Non, il est mort. Kukkapûro ? Je ne sais pas où il est. Gantenbainne ? Je ne sais pas non plus. Et si nous allions à la Firest of menos ? Ils disent qu’il y a une faucheuse d’âmes forte et rousse là-bas ! Génial ! Ils se dirigent vers la Forêt de Menos, mais ils ressentent soudain une étrange pression spirituelle. Il y a une femme à l’air solitaire avec un masque couvrant le côté droit de son visage (« Qui ? », « Je l’ai vue à Las Noches ! ») Ils se dirigent vers elle mais elle se fond dans l’air et disparaît. Ils essaient de la retrouver en utilisant la pesquisa et remarquent qu’il y avait une autre pression spirituelle familière en plus de la sienne, mais ils ne se souviennent pas de laquelle.
Les Picarro décident de leur prochain jeu : le premier à trouver la femme masquée gagne. Ils ouvrent la Garganta et, portant sur leurs épaules leur compagnon Picarro tombé, se dirigent vers le Dangai. Le silence revient dans le désert. Puis Dondochakka bondit hors du sable. Il s’était creusé dans le cratère. Il ouvre la bouche et vomit Bawabawa, Nel, Pesche et une grande quantité de sable. Il avait avalé les trois et s’était enfoncé profondément dans le sable en avalant du sable. Ils pensent que cela les a aidés à éviter d’être ramassés par la pesquisa du Picarro. Ils ne savaient pas que le Picarro avait été distrait par quelqu’un d’autre.
Pesche décide d’appeler ça le plan C. Mais ensuite, Pesche fronce les sourcils. Il peut sentir les restes de deux pressions spirituelles familières, mais il se dit que c’est impossible. Puis, Nell se réveille, demandant où sont passés les Picarro. Pesche ne peut les sentir nulle part et suppose qu’ils ont utilisé la Garganta pour aller dans le Monde des Vivants. Nell s’inquiète pour Ichigo, mais Pesche lui rappelle la force d’Ichigo, ce qui rassure Nell. Elle ne sait pas qu’Ichigo a perdu ses pouvoirs. Il ne serait même pas capable de la voir maintenant. Mais elle ne sait pas non plus qu’il y a d’autres personnes qui peuvent protéger le peuple, à la place d’Ichigo. Un quincy têtu. Un faucheur d’âmes avec une afro. Et une personne de plus. Un héros beaucoup plus célèbre que les deux précédents. Le nom du héros est –
Chapitre 4 – « Son nom est, bien sûr, Monsieur… Don KANONJI ! »
L’animateur annonce son nom et le public applaudit. Don rit et crie,
– « Bohahahaha ! »
Les esprits sont toujours avec vous ! » Le public croise les bras devant leur poitrine et rient en même temps, « bohahaha ». Don, habillé de vêtements voyants et d’une paire de lunettes de soleil, salue fièrement son public. C’est un médium spirituel et un héros pour les enfants de toute la nation. Son vrai nom est Misaomaru KANONJI.
L’émission de Don sur les esprits commence à perdre de l’audience ces derniers temps, mais cela ne l’a pas ralenti d’un iota. Il se contenterait d’un seul téléspectateur. Son producteur et son équipe le savaient, mais ils ont quand même mis tous leurs efforts dans ce Spécial Karakura. Malgré cela, ils n’ont pas pu lui offrir la même entrée spectaculaire (saut en parachute) que la dernière fois. C’est parce que la ville de Karakura, réputée pour être un haut lieu des esprits, avait subi de nombreuses pertes civiles il y a près de deux ans. Cela avait jeté une ombre noire sur la ville. La ville hésitait à coopérer avec un spectacle de médiums spirituels de nos jours.
De nombreuses personnes étaient mortes à cause de la technique d’inhalation d’âme de Yammy, ou simplement en étant en contact avec AIZEN, qui avait fusionné avec les hôgyoku. La « flambée naturelle de gaz » avait été déclarée comme la cause officielle de la mort des civils qui n’avaient aucune connaissance des hollows et du soul reaper. Dans le passé, Don courait dans la ville de Karakura, combattant les hollows en tant que chef de la force de défense de Karakura. Mais il a été occupé à tourner à l’étranger pour un autre programme l’année dernière. Il n’a pas vu les membres de la Force de défense depuis un moment.
Le but de l’émission est d’exorciser la femme masquée qui était apparue dans toute la ville de Karakura. Don a supposé qu’elle pourrait être reliée aux hollows d’une certaine manière. Et, bien qu’il y ait un bus pour l’emmener, lui et son équipe, à l’endroit où se trouve la femme chaque fois qu’elle apparaît, Don préfère utiliser sa propre voiture ouverte, importée, de grande classe, qu’il aime tant : Jeanne d’Arc. Un bruit soudain se fait entendre et Don ressent un frisson. Lui et son équipe se tournent dans la direction du bruit. Mais Don est le seul à pouvoir voir l’enfant avec un casque blanc debout sur le toit du bus. Derrière lui, il y a un grand trou noir, comme la gueule ouverte d’une bête sauvage. Puis le trou se referme. Don peut sentir que le garçon n’est pas un esprit ordinaire.
Le garçon murmure : « Bizarre. Je suis sûr que c’est par ici ! » Remarquant des yeux sur lui, le garçon parle à Don et à son équipe. Don répond. Le garçon réalise que Don est le seul à pouvoir le voir et demande s’il est un faucheur d’âmes. Don le nie et se présente. Le garçon se trompe de nom et l’appelle Donkan Onchi à la place. Don est consterné, mais se reprend rapidement et demande ce que le garçon fait ici. Est-il à la recherche de ses parents ? Don va l’aider à chercher ! Le garçon dit qu’il cherche une femme avec un crâne couvrant la moitié de son visage. Don répond qu’ils cherchent probablement la même personne. Le garçon propose une course. Qui peut la trouver en premier ? Si le garçon gagne, Don « jouera » avec lui. Don accepte, sans savoir à quel point « jouer » avec le garçon serait dangereux. Le garçon est ravi.
Le garçon tapote ses écouteurs et commence à parler à l’autre Picarro (« Vous avez entendu ça ? »). Les autres Picarro apparaissent de derrière les arbres, les poteaux téléphoniques et les toits. Ils bavardent entre eux. Ne vont-ils pas se faire gronder s’ils jouent avec un humain ? Mais Baraggan est parti. Et TÔSEN aussi. HARRIBEL ne va-t-il pas se mettre en colère ? Ignorons-la. Tuons et jouons ! Il a l’air faible, pourtant ? Les Picarro sautent dans la nuit à la recherche de la femme. Don marmonne en lui-même. Comment devrait-il jouer avec un si grand nombre d’entre eux ? Un tournoi de football ? Son producteur, qui n’a pas entendu la conversation, est confus et s’inquiète de savoir si Don a été possédé ou quelque chose comme ça. Don lui assure qu’il va bien. Il est prêt à relever le défi du garçon. Le producteur ne comprend pas, mais il est heureux car cela va probablement créer un programme merveilleux.
Le Picarro, avec les écouteurs, cherche la femme à l’aide de la pesquisa. Il remarque qu’elle n’est plus dans le monde des vivants. La Garganta s’ouvre à côté de lui et un autre Picarro lui fait signe d’entrer. Plusieurs Picarro se sont rassemblés à l’intérieur. Ils utilisent à nouveau la pesquisa et ressentent quelque chose d’étrange. D’étranges restes de pression spirituelle ont été laissés dans la zone, différente de la pression spirituelle des hollows ou des faucheurs d’âmes. C’était aussi légèrement différent de ce que les faucheurs d’âmes appellent des rubans spirituels. Elle était fine comme un fil d’araignée. Et il s’étendait dans le torrent de matière spirituelle. Où mène le fil ? Un Picarro se souvient : « »Qrrr… Je me souviens… là-bas … c’est de là que venait AIZEN-sama… Qrrr ». La soul society. Poussés par la curiosité, les Picarro décident de s’y rendre. Ne réalisant pas à quel point il était insensé d’aller sur les terres de leur ennemi. Leur pureté était à la fois leur faiblesse et leur force. De quel côté penchera la balance ?
– Au même moment | Dans la Garganta, à des coordonnées inconnues
Le « vide » existe entre Soul Society, Hueco Mundo et le Monde des Vivants. C’est la Garganta, où les tempêtes de matière spirituelle tourbillonnent et font rage. Une obscurité remplie d’une lourde énergie spirituelle. Et une belle jeune femme, avec un masque couvrant la moitié de son visage, marche sur le mince chemin qu’elle a fait à l’intérieur. Elle marche seule mais il y a une autre présence qui chuchote à son oreille. La voix lui demande pourquoi elle s’est laissée voir par le Picarro. Voulait-elle sauver Nelliel ? Elle ne devrait pas prêter attention à ce paria. Mais il lui pardonnera. Ces Picarro pourraient servir de leurre plus tard.
Néanmoins, la voix lui rappelle qu’elle n’est qu’un outil. Elle s’excuse. Il dit qu’il laissera passer. Il est de bonne humeur. Ses recherches pourraient bientôt porter leurs fruits. Mais elle ne doit pas être tuée, sinon tout sera vain. Il lui dit de se cacher dans le Monde des Vivants et de fuir dès qu’elle rencontre un faucheur d’âme, un hollow ou un quincy. Il n’est pas nécessaire d’engager le combat. Bien que la voix doute qu’un faucheur d’âme puisse la tuer. La femme répond avec un regard triste :
– « Compris… Szayelaporro-sama. »
Chapitre 5 – Soul Society, Bureau de développement technologique, sous la juridiction de la 12ème escouade
Hiyosu hurle à Tsubokura Lin d’arrêter de manger des sucreries. C’est le cœur de la Soul Society. Seireitei, entouré par le Rukongai, est l’endroit où les faucheurs d’âmes vivent et travaillent. Et le Bureau de Développement Technologique se trouve à l’intérieur de Seireitei. C’est un endroit que la plupart des faucheurs d’âmes préfèrent éviter, mais c’est aussi l’un des instituts les plus importants de Seireitei.
Le laboratoire de mesure des ondes spirituelles est vital pour les faucheurs d’âmes travaillant dans la société des âmes et le monde des vivants. Il surveille l’apparition des creux dans les deux mondes et observe les Dangai. Normalement, quelques membres comme Lin travaillent dans le laboratoire, mais tout le personnel est présent aujourd’hui. Ils surveillent la ville de Karakura, car il y a quelques heures, plus d’une centaine de Garganta et d’arrancars ont été mesurés dans cette zone. Mais les arrancars avaient disparu avant même qu’ils aient pu déclarer l’état d’urgence. Ils ne savaient pas ce que les arrancars cherchaient, et la ville de Karakura était une zone importante pour la Soul Society. C’est pourquoi les 13 escadrons de la Garde de la Cour étaient en état d’alerte, prêts à frapper, et pourquoi l’Institut surveillait Karakura Town.
Niko murmure que c’est bizarre que les arrancars aient tous une qualité de matière spirituelle très similaire et qu’ils aient ouvert des Descorrer séparés au lieu d’un seul grand. Hiyosu est d’accord et demande l’avis d’Akon. Il dit qu’ils ont d’abord besoin de plus de données. Pendant ce temps, Kon fait l’objet d’une expérience. Il hurle qu’ils devraient au moins le payer ou quelque chose comme ça. Rukia ne laissera pas passer si quelque chose lui arrive, tu sais ! Mais ça ne le dérangera pas si Nemu ou une autre chercheuse fait des expériences sur lui… Le président de l’Institut n’est pas présent. Il est en procès. Le tribunal de Central 46 est l’organe juridique le plus élevé de la Soul Society, juste derrière le bureau du roi des âmes. Mayuri a été convoqué au tribunal en tant qu’accusé d’un certain incident. Mais aucun d’entre eux ne s’est inquiété de l’issue du procès. Pas parce qu’ils ne s’en souciaient pas. Ils respectaient leur président. Non, parce qu’ils savaient que Central 46 ne pouvait pas juger Mayuri actuellement.
– Central 46
Les juges et les sages de Central 46 sont en colère contre Mayuri KUROSTUCHI (« Est-ce que vous écoutez au moins ! ? »), mais l’homme en question n’était pas concerné le moins du monde. Il trouve simplement que le procès est une perte de temps et il n’hésite pas à le leur dire.
– Bureau du développement technologique
Cet incident s’était produit il y a un certain temps, mais le Central 46 n’avait pas eu le temps ni la capacité jusqu’à présent. D’abord, les membres précédents avaient tous été assassinés par AIZEN, puis l’épreuve de l’arrancar s’était produite et ensuite, après la condamnation d’AIZEN au Muken, ils avaient passé plus d’un an à se disputer sur le sort des Visoreds. La nouvelle Centrale 46 ne peut pas condamner Mayuri pour avoir fait des expériences sur les quincies, car cela avait été autorisé par l’ancienne Centrale 46. Akon suppose que le véritable motif du nouveau Central 46 est d’essayer d’abattre leur président avec cet incident d’autodestruction. Les autres chercheurs sont d’accord. Ils ne sont pas impressionnés. La plupart d’entre eux étaient à l’origine des résidents du Nid d’asticots.
Lin admet que du point de vue d’une personne normale, Mayuri devrait peut-être être en prison. Akon dit que Central 46 ne pense pas en termes d’éthique, pas vraiment. C’est la même chose que lorsqu’ils ont arrêté le projet de développement d’âmes modulaires, le projet Spearhead : Ils ont simplement peur que les armes tombent entre les mains de l’ennemi. S’ils s’en souciaient, ils n’auraient jamais ordonné des choses comme l’exécution des capitaines hollowfied sans même vérifier les faits correctement. Lin réplique que cela a été fait par le précédent Central 46. Akon dit que rien n’a changé. Si c’était le cas, alors le Central 46 rappellerait URAHARA. Mais ils ont trop peur qu’URAHARA leur en veuille d’avoir été faussement accusé.
Hiyosu ajoute que l’actuelle Central 46 traîne Mayuri devant les tribunaux afin de lui faire miroiter la promesse d’une réduction de peine pour en faire leur outil. De plus, la Central 46 profite beaucoup du Bureau de développement technologique. Ils n’enverraient pas rapidement son président en prison.
Akon plaisante en disant que même si Mayuri était envoyé à Muken, il serait heureux d’avoir l’occasion de disséquer ses codétenus. Les autres sont d’accord. Lin demande s’il y a d’autres prisonniers à part AIZEN à Muken. Akon dit qu’il devrait y en avoir quelques-uns. Muken était la prison souterraine la plus basse, le niveau n°8. Elle détenait les pires criminels qui, en raison des circonstances, ne pouvaient pas être exécutés par les Soukyoku. Un autre prisonnier était AZASHIRO, un homme condamné à plus de 10 000 ans de prison. Mais l’explication d’Akon est interrompue par le bruit fort de bonbons écrasés dans la bouche de quelqu’un. Akon gronde Lin, mais ce n’est pas lui. Non, c’est le vice-capitaine de la 11ème escouade, Yachiru KUSAJISHIA. Akon demande pourquoi elle est là. Elle dit qu’elle est là pour aider Lin à manger des bonbons, mais Lin refuse de lui en donner. Soudain, un de leurs instruments de mesure sonne. Il signale l’arrivée d’un intrus. Ce sont les arrancars qui sont entrés dans la ville de Karakura plus tôt. Ils sont apparus à différents endroits, répartis dans toute la Soul Society. Les chercheurs envoient rapidement un avertissement à toutes les zones. Et Yachiru saute par la fenêtre avec un sourire sur le visage. – « Je vais réveiller Ken-chan ! »
– Rukongai, Zone Ouest, Porte de la Route Blanche
Il y a quatre portes dans le mur qui sépare Seireitei et Rukongai. Le géant Jidanbô, le gardien de la Porte de la Route Blanche, est en alerte pour l’intrus. Une des Picarro se présente devant lui et lui dit qu’elle veut entrer dans Seireitei. Jidanbô, qui n’a ressenti aucune hostilité de sa part et ne savait pas que les arrancars ressemblaient aux humains, suppose qu’il s’agit d’une enfant de Rukongai et la refuse gentiment. 12 sur 37 Oh, c’est un garde ? Donc, si elle le tue, elle peut passer ? Et s’ils jouaient à un jeu ? Jidanbô ne la prend pas au sérieux jusqu’à ce qu’il remarque l’épée qui pend à sa taille. …Pourrait-elle être une intruse ? Soudain, la fille ferme les yeux, penche la tête et, comme si elle parlait à quelqu’un, dit : « Pas question. SHIBATA-kun ? Vraiment ? » La fille dit à Jidanbô qu’elle n’a plus le temps de jouer avec lui et s’en va. Jidanbô est heureux de ne pas avoir eu à lever sa hache contre une petite fille et continue à garder son portail. Quelques minutes plus tard, il entendra un bruit de tonnerre qui fera trembler l’air autour de Seireitei.
– Rukongai, quelque part dans la région Ouest
– « Hé, tu pourrais être SHIBATA-kun ? » Yûichi SHIBATA se tourne vers le propriétaire de la voix et se raidit. Le garçon en face de lui sourit innocemment mais a l’air un peu creux. SHIBATA affirme qu’il est bien SHIBATA. Le garçon sourit et appelle l’autre Picarro (« Venez par ici, tout le monde »). SHIBATA, qui s’est autrefois transformé en perroquet, est ici ! »). Plusieurs Picarro apparaissent et entourent SHIBATA. Parmi eux, il y a ceux qui ressemblent à de petits animaux avec des crânes blancs. SHIBATA se souvient immédiatement du hollow qui a tué sa mère, Shrieker. Les Picarro commencent à discuter entre eux, « SHIBATA ? Le garçon que nous avons trouvé lorsque l’un d’entre nous a glissé dans le monde des vivants ? Nous avions parlé de le sauver et de tuer Shrieker pour lui une fois qu’il serait devenu un hollow. Mais un faucheur d’âmes l’a sauvé, donc SHIBATA n’est jamais devenu un hollow… Pas juste… Il aurait pu devenir notre nouvel ami. » Yûichi, ne sachant pas quoi faire, essaie de leur parler. Les Picarro se tournent vers lui et lui disent qu’il était assez célèbre pour avoir joué à la poursuite avec Shrieker. Et si tu devenais un hollow et que tu jouais avec nous ?
Yûichi a peur et pense à Chan, l’homme sur lequel il s’était appuyé auparavant. Mais ce n’est pas Chan qui le sauve. Une grande ombre apparaît soudainement comme une bourrasque de vent, l’attrape par le cou et le jette sur le toit d’une maison voisine. L’homme qui l’a jeté a un crâne chauve et un regard sévère sur son visage. Un faucheur d’âmes. MADARAME Ikkaku, 3ème siège de la 11ème escouade. MADARAME était en patrouille à Rukongai Ouest juste au moment où l’alarme a retenti. Tous les officiers assis avaient reçu l’ordre de repousser l’intrus et/ou d’enquêter sur ses motivations. Il pensait que cela signifiait que c’était son jour de chance, mais après avoir vu un groupe d’enfants devant lui, MADARAME a plutôt pensé qu’il était malchanceux. Vu que les arrancars n’attaquaient personne et ne dégageaient aucune hostilité, MADARAME leur dit de filer à Hueco Mundo.
– « Non, non, vous ne pouvez pas les laisser partir comme ça, vous savez ? La mission consiste aussi à découvrir les motivations de l’ennemi. »
Yumichika AYASEGAWA, 5e siège de la 11e escouade, apparaît derrière MADARAME.
Le Picarro leur demande s’ils sont des faucheurs d’âmes. Si oui, peuvent-ils les emmener à l’intérieur de Seireitei ? MADARAME se met en colère devant cette demande ridicule. AYASEGAWA explique que les arrancars ne sont pas autorisés à l’intérieur. Les Picarro disent que c’est injuste. Après tout, « cette dame » est une arrancar, et pourtant elle est à l’intérieur. Leurs paroles surprennent AYASEGAWA et MADARAME. Seireitei est protégé par son mur Sekkiseki, qui ne laisse passer aucune matière spirituelle, et par la membrane de protection des âmes. Oui, les portes peuvent être franchies, ou le dôme peut être percé avec une grande force, mais qu’un arrancar puisse se faufiler, inaperçu, était inouï.
– « Après tout, ses « fils » continuent à l’intérieur des murs. » MADARAME leur demande ce qu’ils veulent dire, mais soudain, il y a un bruit de tonnerre et une fumée noire s’élève du centre de Seiretei. Là où se trouve le Bureau de développement technologique. Peut-être qu’il y a déjà quelqu’un à l’intérieur ? MADARAME se retourne vers le Picarro pour leur demander qui est « cette dame », mais ils sont déjà partis. Yûchi dit qu’ils se sont enfuis et MADARAME se dit : « Je suis vraiment malchanceux aujourd’hui… »
– 3 minutes plus tôt, Bureau du développement technologique
Aucun des chercheurs n’avait remarqué « ça ». Si Mayuri avait été présent, il l’aurait peut-être fait, mais il était actuellement en procès. Un mince fil de négation, si mince qu’il était invisible à l’oeil humain. Il s’est insinué de plus en plus loin dans l’Institut.
Les chercheurs discutent entre eux tout en analysant les données sur l’intrus qui est envoyé. Il semble que KURUMADANI ait également signalé la présence de la femme masquée plus tôt, mais ils n’ont pas encore analysé son rapport. Akon a soudainement ressenti un frisson. Pas seulement lui. Les autres aussi. Ils pouvaient sentir une sinistre pression spirituelle monter de l’intérieur de la salle de l’observatoire
– la salle dans laquelle ils se trouvaient actuellement. Tout le monde a arrêté ce qu’il était en train de faire. Et pourtant, ils ont entendu quelqu’un taper sur un clavier depuis le coin de la pièce. Du bureau du président. Lorsqu’ils se sont tournés vers le son, ils ont vu un homme assis derrière le bureau, avec un léger sourire sur le visage.
– « Je vois… L’homme qui m’a tué est le président de cet endroit ? »
Tout en regardant les données sur l’écran, l’arrancar avec un masque en forme de lunettes, a calmement prononcé ces mots. Un des chercheurs murmure : « N’est-ce pas le spécimen qui est conservé dans le liquide… ? » Le mot « spécimen » met l’arrancar en colère. Son cadavre a été dégradé en spécimen !? Quelle insulte !
– « Malgré tout, je pense que je vais jeter un coup d’œil à ce ‘spécimen’. On n’a pas tous les jours la chance d’observer son propre cadavre, vous savez. Je ne me souviens pas clairement du moment où je suis mort, cependant. »
Les chercheurs se souviennent du nom figurant sur l’étiquette du spécimen : Szayelaporro GRANZ. Un des Espada. Akon et l’arrancar, qui semble identique au spécimen, échangent quelques mots jusqu’à ce que l’arrancar dégaine son épée.
– « Assez de bavardages. Si vous voulez en savoir plus, découvrez-le vous-même. Si vous pouvez survivre assez longtemps, bien sûr. »
Quelques secondes plus tard. Même si l’explosion qui a suivi dans l’Institut a agi comme un signal pour tout le monde qu’un intrus s’était infiltré dans Seireitei, une seule personne avait réellement remarqué le fil de negacion. Cette personne était enfermée profondément sous terre. Dans un endroit réservé aux pires criminels.
– Dans l’obscurité
Le criminel est resté silencieux, ouvrant seulement les yeux. Comme si c’était le moment, le rire d’une femme a retenti à ses oreilles.
– « Kyahahaha ! Ça fait un moment ! Quand as-tu ouvert les yeux pour la dernière fois ? Il y a 250 ans ? Ou 500 ? Ou peut-être 20 000 ? Ou bien c’était il y a 3 secondes ? Kyahahaha ! »
Le criminel ouvre lentement la bouche et dit : « Quand Sôsuke AIZEN était enfermé ici. »
Une petite lumière, comme déclenchée par sa voix, brûle dans l’obscurité. Gauche, droite, haut, bas – l’obscurité est partout. Le criminel voit une femme dans un kimono blanc avec un obi (ceinture de kimono) en cuir couvrant ses yeux. Elle se souvient. C’est vrai, le criminel a ouvert les yeux pour la dernière fois quand AIZEN avait été envoyé dans cet endroit. Elle raconte les événements qui ont conduit à la chute d’AIZEN – recevoir l’attaque massive du Représentant faucheur d’âmes aux cheveux orange, être scellé par Kisuke URAHARA, être condamné à 20.000 ans. Elle savait tout cela. Alors pourquoi le criminel a-t-il ouvert les yeux cette fois-ci ?
– « Un mince fil… est entré en moi.
Un fil de matière spirituelle… ? Non, de negacion. »
Il n’a pas donné d’autres explications.
Le criminel était un homme de peu de mots.
– « …Je vais prendre un moment pour réfléchir si je dois quitter cet endroit, le Muken. »
Chapitre 6 : – Institut de recherche et de développement
L’institut est fortement endommagé. La 4e division est arrivée pour s’occuper des chercheurs blessés. Le sosie de Szayel est introuvable.
Le procès de Mayuri a été suspendu. Lui et Nemu (il l’avait emmenée avec lui au procès) sont de retour à l’Institut.
Mayuri parle à Akon. Akon s’excuse pour les dégâts, mais Mayuri veut juste des réponses. Et pourquoi l’ennemi ne les a pas achevés ? Akon répond que c’est parce que le sosie a eu une réaction étrange quand il a trouvé le spécimen.
– 30 minutes plus tôt
Tous les chercheurs ont survécu à l’attaque de l’Arrancar. Il les félicite. Il semble qu’ils n’étaient pas aussi mauvais combattants qu’il le pensait. Il s’assurera d’étudier leurs cadavres plus tard. Mais il doit d’abord s’occuper d’autre chose.
L’homme Ryoka se dirige vers un réservoir en forme de pilier. Le spécimen qu’il recherche flotte dans un fluide lumineux à l’intérieur. Habituellement, lorsqu’un Arrancar meurt après avoir été coupé par un Zanpakutou, son âme est purifiée et son corps disparaît. Mayuri a fabriqué un dispositif spécial pour éviter cela, lui permettant de préserver ses spécimens.
L’homme rit lorsqu’il jette enfin un coup d’œil au spécimen : « Hahaha, cela correspond aux données des insectes enregistreurs. Un regard muet sur mon visage, ne réalisant même pas ma propre mort. »
Il se retourne vers les chercheurs et dit : « Réjouissez-vous. Vous avez la rare chance de voir la re-fusion d’une âme et d’un corps qui sont morts une fois. » Puis il trempe sa main dans le liquide et touche le spécimen.
Rien ne se passe.
Il maudit Mayuri
– il a dû faire quelque chose.
Il attrape son épée, prêt à passer sa colère sur les chercheurs, mais s’arrête. Il sent le reiatsu de l’homme qui a coupé Nnoitra et Yammy. Il ne veut pas affronter cette bête dans son état actuel.
Le Ryoka se fond dans l’air et disparaît, ainsi que le spécimen. Au même moment, il y a un bruit de tonnerre.
– Dans le présent
Après avoir entendu le récit des événements par Akon, Mayuri grince des dents : « En d’autres termes… Le capitaine Zaraki est celui qui a détruit le mur… »
La 11e division était censée se trouver près des portes. Mais Zaraki s’était probablement encore perdu, avait vu l’explosion et s’était dirigé vers l’Institut.
Mayuri demande si l’Arrancar s’est fondu dans l’air de la même manière que la femme masquée de Karakura Town. Akon répond que, à en juger par les images de la femme, c’est la même chose.
Akon demande si Mayuri sait « ce » qu’était Ryoka. Mayuri dit qu’il peut deviner, mais…
– « J’espère que je me trompe, cependant. »
– Soul Society, quelque part dans le Seireitei
Kyouraku Shunsui la voit se tenir près de la petite retraite où Ukitake Juushirou, le capitaine de la 11e division qui souffre d’une maladie pulmonaire, tend à se reposer.
Ukitake n’avait pas assisté à la réunion d’urgence des capitaines en raison de son état de santé. Le Kyouraku avait prévu de prendre de ses nouvelles et, si possible, de discuter avec lui. Le capitaine-commandant Yamamoto avait informé les participants qu’ils étaient désormais autorisés à utiliser leurs pleins pouvoirs et à porter leur Zanpakutou en permanence.
Un crâne blanc recouvrait le côté droit de son visage. Un Arrancar. Kyouraku baisse son reiatsu aussi bas qu’il le peut pour rester inaperçu. Il décide d’attendre et de voir ce qu’elle va faire.
Kyouraku est à la fois curieux et prudent de voir à quel point son reiatsu est silencieux. Tout dans la Soul Society est composé de reishi. Le sien était aussi silencieux que celui d’une lanterne de pierre ou d’un arbre.
– « Êtes-vous perdue, mademoiselle ? »
Elle se tourne vers lui avec surprise, et en même temps, le genre de reiatsu que l’on attend normalement d’un Arrancar, se dévoile.
– « Vous êtes… Vous êtes la personne qui était avec Kuruyashiki Kenpachi-san à l’époque, n’est-ce pas ? »
Ses mots surprennent Kyouraku. Elle commence à se fondre dans l’air.
– « Je… je suis désolée. Le paysage était si beau que je me suis connectée à lui sans le vouloir. Je vais disparaître maintenant, alors ne faites pas attention à moi. »
Pourquoi connaît-elle Kuruyashiki ? Cependant, la femme est déjà partie avant qu’il puisse lui demander.
Ukitake pousse sur le côté l’écran de bambou et appelle Kyouraku : « Kyouraku ? Qu’est-ce qui ne va pas ? J’ai cru sentir un Arrancar pendant une seconde… »
Kyouraku dit que ce n’est rien. Et il espère vraiment que ce n’est rien, mais il a un mauvais pressentiment. Pas à cause du nom de Kuruyashiki Kenpachi, mais parce qu’il se souvient de l’homme qui a tué Kuruyashiki.
– Seireitei Nord, Porte de la Crête Noire
Quelques Pikaro et Shinigami se battent près de la porte de la crête noire. Les Shinigami se méfient de la rapidité avec laquelle ces Arrancars semblent guérir. Ils s’écroulent lorsqu’ils sont découpés, mais se relèvent comme si de rien n’était après un court instant.
Les Pikaros cessent soudainement de se battre. Ils remarquent qu’il y a beaucoup moins de « fils » dans les murs. La dame masquée a dû partir. Certains Pikaro veulent continuer à « jouer » avec les Shinigami, mais le Pikaro aux écouteurs leur rappelle leur course contre Don Kanonji et ils utilisent le Sonido pour partir.
Pendant ce temps, les Shinigami reçoivent la nouvelle que Zaraki se dirige vers eux pour engager l’ennemi. Mais l’ennemi est déjà parti… Zaraki ne va pas être content.
– Prison souterraine, niveau le plus bas, 8ème prison : Muken
L’obscurité. Partout. Vous faisant perdre la notion de ce qui est à gauche, à droite, en haut ou en bas.
C’est la prison appelée Muken.
Il n’y avait que quelques prisonniers à Muken, mais malgré cela, la Soul Society protégeait cet endroit à tout prix. Pour rendre ses criminels incapables de ressentir « le monde ». Et, en même temps, pour cacher ses criminels du « monde ». Pour les faire oublier. Pour en faire des êtres qui « n’existent pas ».
Il n’y avait pratiquement personne dans la Soul Society qui savait qui était le premier prisonnier de la Muken, et si cette personne existait toujours. Mais beaucoup connaissaient son dernier prisonnier.
Aizen Sousuke.
Un Shinigami, mais roi des Hollows. Le traître qui a essayé d’attaquer le Roi des Ames. Immortel grâce au pouvoir de l’Hougyoku. Et maintenant emprisonné à Muken.
Ses membres, ses yeux, ses oreilles, sa bouche, la sensation du toucher – tout avait été lié et scellé.
Mais une partie de ses sens a été soudainement libérée. Une partie du tissu couvrant son visage a été enlevée, libérant un œil, une oreille et sa bouche.
Son œil libéré a vu l’obscurité. Mais pas l’obscurité pure. Dans cet endroit où il ne devrait y avoir aucune lumière, il y avait une lanterne qui brillait devant sa chaise.
Il y avait aussi un homme debout à côté de la lanterne.
Aucune de ces choses n’a semblé surprendre Aizen. Et alors qu’une personne normale aurait eu besoin de plusieurs heures pour retrouver la capacité de parler correctement après avoir été scellée pendant plus d’un an, Aizen a parlé calmement,
– « Dois-je être honoré de poser mes yeux sur un prisonnier aussi âgé ?
Comment dois-je t’appeler ? Ton vrai nom, Azashiro Souya ? Ou le titre donné au Shinigami le plus fort de la Soul Society ? Le 8ème capitaine de la 11ème division… Azashiro Kenpachi. »
La femme qui se tient derrière Azashiro trouve le calme d’Aizen hilarant. Elle suggère de lui prendre l’Hougyoku. Azashiro dit à la femme de se taire.
Azashiro dit à Aizen qu’il n’est pas intéressé par l’Hougyoku, ni par les crimes d’Aizen. Il veut simplement s’informer sur « l’extérieur ». Aizen demande pourquoi,
– « Tu peux voir à travers tout le Seireitei, même en étant à Muken. Tu es un homme sur lequel même les illusions de mon Kyouka Suigetsu ne fonctionneront probablement pas. Qu’est-ce que je pourrais bien te dire ? »
Azashiro reste silencieux, mais la femme rit, et dit qu’il a fallu deux jours à Azashiro pour voir à travers l’illusion de Suigetsu. Il a marmonné « quelque chose est étrange » pendant tout ce temps. Il la fait taire à nouveau.
Il dit qu’il veut savoir ce qui se passe en dehors de Seireitei. Et il veut aussi demander à propos de la défaite d’Aizen. Il ne s’attendait pas à ce qu’il perde contre Kurosaki Ichigo.
La femme l’interrompt à nouveau. Elle dit qu’Azashiro avait prédit qu’Aizen serait arrêté par la Division Zéro. Mais il n’en est jamais arrivé là.
Il est gêné de s’être trompé ?
– « Ma défaite » ? Si je considère à quel point mon coeur était désordonné à l’époque, je peux dire que la défaite en elle-même était une expérience significative. Tu devrais en faire l’expérience une fois. »
Azashiro n’est pas d’accord avec les mots d’Aizen. Il ne voit pas l’intérêt d’expérimenter la défaite. Mais ils n’en discuteront pas davantage car il ne s’intéresse pas aux bavardages inutiles. Aizen dit qu’il va répondre aux questions d’Azashiro. Azashiro le remercie. Après tout, cela ne sert à rien à Aizen. Aizen n’est pas d’accord,
– « Au contraire, prédire vos actions et leur résultat en fonction de vos questions sera un bon moyen de tuer le temps. »
Ayant obtenu des réponses à toutes ses questions, Azashiro disparaît en se fondant dans l’air. De la même manière que la femme masquée et le sosie de Szayel l’avaient fait.
Aizen ferme les yeux, un léger sourire aux lèvres, en imaginant le résultat des actions d’Azashiro.
Le Muken redevient un lieu d’obscurité absolue.
Chapitre 7 : – Une demi-journée plus tard, le matin, dans la ville de Karakura.
Don se trouve devant la maison des Kurosaki. Don avait prévu de chercher la femme masquée avec son élève numéro 1, Kurosaki Ichigo. Cependant, Yuzu lui dit que son grand frère est actuellement à son travail à temps partiel.
Don ne sait pas qu’Ichigo a perdu ses pouvoirs. Il ne peut plus le sentir, c’est vrai, mais il suppose qu’Ichigo a appris à masquer sa présence.
Il demande si le père de Yuzu, Isshin, est à la maison. Il veut demander l’avis d’Isshin sur sa nouvelle tenue. Mais, hélas, Isshin est également absent – il est à une conférence de pédiatrie. Yuzu assure cependant à Don qu’il est très beau.
– 10 minutes plus tard | Devant la boutique d’Urahara
Don a une identité secrète. Il est Karakura Gold, le chef de la Force de défense de Karakura, une organisation qui combat les Hollows.
Il avait prévu d’emmener deux de ses membres, Tsumugiya Ururu et Hanakari Jinta, avec lui dans sa quête de la femme masquée. Cependant, le duo doit surveiller la boutique, car son propriétaire est absent.
Jinta demande à Don de lui remettre la position d’or. Don l’ignore, se fait appeler « Gold l’éternel » et accepte qu’ils continuent à surveiller la boutique. Jinta s’énerve de la façon dont Don a glissé la partie « l’éternel », mais Tessai l’attrape par la tête avant qu’il ne puisse faire autre chose. Pendant ce temps, Don est impressionné par la « fantastique coiffure » de Tessai.
– Quelques minutes plus tard | Sur la route
Don est au volant de sa voiture, Jeanne d’Arc. Yuzu lui donne le numéro de téléphone du travail à temps partiel d’Ichigo, Unagiya. Don décide de commander un repas. De cette façon, il peut voir Ichigo sans le déranger au travail. Il appelle le numéro et commande de l’anguille, mais se fait engueuler : « Nous sommes Unagiya, pas unagiya ! » Don est naturellement confus.
[ T/N : C’est un jeu de mots. Unagiya signifie » restaurant d’anguilles « , mais dans ce cas, le magasin porte simplement le nom de son propriétaire, qui porte le nom de famille Unagiya ].
Don n’est pas doué pour le combat. Il est impuissant comparé à un Shinigami de classe capitaine. Il ne peut pas utiliser le Kidou, et il n’a pas de compétences diverses comme un Quincy. Mais il excelle dans un domaine. Lorsque Ishida a défié Ichigo pour la première fois et a provoqué une forte augmentation du nombre de Hollows, Don était à 30 kilomètres de là, en train de tirer un programme. Pourtant, même à cette distance, il a été capable de sentir l’augmentation du nombre de Hollows.
Avant de rencontrer Ichigo, Don ne savait pas que ses méthodes pour aider les esprits accéléraient en fait la formation des Hollows. Aujourd’hui, il essaie de libérer les esprits de tout regret persistant par la conversation. Les téléspectateurs ont été surpris par ce changement, mais le programme a pu continuer à fonctionner car son cœur – la capacité à sentir les esprits – est resté le même.
– Ville de Karakura, région de Mashiba, atelier de couture Sunflower.
Le Quincy Ishida Uryuu est au téléphone avec Inoue, utilisant le téléphone public à l’extérieur de l’atelier de couture Sunflower. Les deux ont senti le Pikaro la nuit dernière. Ils décident de ne pas informer Ichigo, cela ne ferait que le contrarier. Et ils n’ont pas vu Sado dans le coin, il est souvent absent ces derniers temps.
Ishida rassure Inoue en lui disant qu’elle devrait aller encourager Tatsuki à son championnat (qui se déroule dans une autre ville). Il s’occupera des choses ici.
Ishida a également senti la femme masquée à maintes reprises pendant plus d’un an, mais elle était toujours partie avant qu’il puisse l’atteindre. Ichigo a dû entendre des rumeurs sur la femme masquée, mais il n’a jamais demandé, et Ishida, Inoue et Sado n’en ont jamais parlé.
Il était frustré de voir comment Ichigo faisait semblant de ne pas s’en soucier. Ishida savait ce que c’était que de perdre ses pouvoirs. Ça lui était arrivé. Son père l’avait aidé à récupérer ses pouvoirs, mais il semblait que cette méthode ne fonctionnait pas sur les Shinigami.
En se dirigeant vers la boutique, Ishida passe devant une affiche promouvant le spectacle de Don Kanonji. D’après ce qu’Ishida a pu voir lors des enregistrements publics, Don pouvait effectivement voir les esprits, mais ses méthodes d’exorcisme étaient toutes mauvaises. Il jette un dernier coup d’oeil à l’affiche et murmure,
– « Son sens de la mode est plutôt bon, mais… ses couleurs manquent d’uniformité. Il devrait se concentrer sur les couleurs froides. »
– Plusieurs heures plus tard
Don a parcouru toute la ville de Karakura à la recherche de la femme masquée. Il « sent » quelque chose. C’est comme si un fil de toile d’araignée touchait sa peau. Ces fils sont disposés dans toute la ville. La sensation devient plus forte lorsqu’il conduit en direction de Tsubakidai. C’est là que doit se trouver le centre de la toile.
Il ne sait pas si ces fils sont dangereux ou non. Et, en tant que héros, c’est son devoir de le découvrir.
Le héros sort de sa voiture, ayant atteint sa destination : L’hôpital Matsukura. Il est abandonné et n’est plus utilisé. C’est ici qu’il a rencontré Ichigo pour la première fois et qu’il a appris à quel point ses méthodes d’exorcisme étaient mauvaises. C’était un endroit important pour Don.
Il pouvait sentir que ce bâtiment abandonné était le centre de la toile. D’ici, les fils s’étendaient dans la ville.
Avec son bâton bien-aimé en main, Don s’approche du bâtiment. Il se souvient brièvement de l’homme mystérieux qui avait attaqué les amis d’Ichigo il y a un an (Aizen). Il n’a pas ressenti un sentiment de danger aussi menaçant qu’à l’époque, mais il a senti quelque chose de mystérieux sur le toit de l’hôpital. Et bien qu’il soit nerveux, il ne fuirait jamais.
Il a regardé sur le toit. Il n’a pas vu un monstre ou une araignée gigantesque comme il l’avait craint, non, il a vu une jeune femme avec un crâne couvrant la moitié de son visage et un regard solitaire dans ses yeux. Elle regardait la ville.
Elle l’a surpris. Elle avait en effet l’air d’un Hollow, mais elle pouvait aussi être vue par des humains normaux. Elle semblait posséder une nature à la fois de matière du monde Reishi et du monde humain.
Néanmoins, Don a pris sa pose fétiche et a crié, « Les esprits sont toujours avec vous ! » La femme, qui semblait avoir entre 20 et 30 ans, l’a regardé avec surprise. Don s’est approché d’elle et a dit,
– « Belle dame, rassurez-vous, je suis votre allié. S’il vous plaît, dites-moi, Don Kanonji, la raison de vos yeux tristes. »
Et c’est ainsi que le héros entra dans la vie de la jeune fille, et – à son insu – se jeta dans le danger.
Chapitre 8 : Soul Society, le quartier commerçant de Seireitei, devant les lunettes Dragonfly d’argent.
Une demi-journée s’était écoulée depuis l’attaque des Arrancar. Tous les Arrancar sont partis maintenant. Le niveau de danger avait été abaissé dans toutes les zones, sauf près de l’Institut de développement. Malgré cela, la population était encouragée à rester à l’intérieur. Le quartier commerçant semblait désert. Il n’y avait presque personne dehors et la plupart des magasins étaient fermés.
Cependant, le magasin de lunettes Silver Dragonfly est ouvert. Il est dirigé par Shirogane Ginjirou, l’ancien vice-capitaine de la 6e division. Oomaeda Mareyo, le plus jeune enfant des nobles Oomaeda entre dans la boutique. Ginjirou l’avertit qu’elle ne devrait pas être dehors. Elle s’excuse, mais dit qu’elle voulait vraiment récupérer sa commande : une paire de lunettes pour son frère, Marejirousabu.
Ils échangent quelques mots. Il semble que Marejirousabu ait été invité à rejoindre l’Institut de développement. De nombreux membres de la famille Oomaeda entrent dans l’Onmitsu Kidou, mais Mareyo espère entrer un jour dans la 4ème division.
Les lunettes sont un cadeau d’anniversaire. Mais il semble que Mihane, la petite-fille de Ginjirou qui travaille à mi-temps dans le magasin tout en étant le 9ème siège de la 6ème division, ait oublié de remettre du papier cadeau. Il se rend à l’arrière du magasin pour en trouver d’autres. Il dit à Mareyo de rester à l’intérieur au cas où le Ryoka réapparaîtrait.
Après une minute environ, Mareyo voit une ombre blanche. Elle a brièvement peur que ce soit le Ryoka, mais elle est rassurée lorsqu’elle aperçoit un haori.
Cependant, elle ne savait pas. Elle ne savait pas que l’homme portant ce haori n’était pas l’un des capitaines actuels de la Gotei 13. Elle ne savait pas non plus qu’il était censé être enfermé dans le Muken.
L’homme s’approche du comptoir. Il pose un sac en tissu sur le comptoir. Il y a de l’argent à l’intérieur, à en juger par le son. Il l’appelle,
– « Vous êtes… Oomaeda Mareyo. Parmi les bons à rien du clan Oomaeda, tu es la meilleure. Tu devrais quitter cette maison tout de suite si tu ne veux pas gaspiller le reste de ta vie. »
– Plusieurs minutes plus tard | Quelque part dans Seireitei
Le vice-capitaine de la 2ème division, Oomaeda Marechiyo, mâche des biscuits de riz en se plaignant de devoir rester debout toute la nuit. Il est également le commandant du corps de patrouille de l’Onmitsu Kidou. Il ne pourra pas faire de pause tant que le niveau de danger n’aura pas complètement baissé.
Il reçoit un appel lui indiquant que sa petite sœur est dans le quartier commerçant. De plus, elle semble se disputer avec « un homme portant le haori de la 11ème division » devant le Dragonfly d’argent.
Il se précipite sur les lieux, pensant à tort que sa petite sœur s’est battue avec Zaraki.
– Devant le Dragonfly d’argent
Azashiro a calmement quitté le magasin après sa remarque brutale à Mareyo. Elle le suit à l’extérieur, supposant que l’homme doit avoir un malentendu avec sa famille. Azashiro dit qu’il n’a jamais été directement lésé par sa famille, mais qu’ils sont un gaspillage d’espace en tant que nobles. Ils échangent quelques mots supplémentaires, mais Azashiro n’est pas intéressé par un autre bavardage inutile.
Marechiyo arrive, remarque que l’homme n’est pas Zaraki, et lui dit que porter faussement un haori est un crime grave. Azashiro dit qu’il le sait et appelle Marechiyo par son nom complet.
Lorsqu’Azashiro fait un geste pour partir, Marechiyo, furieux, tente de l’attraper, mais il est soudainement soulevé dans les airs et projeté à nouveau au sol. C’est comme si une force invisible l’avait saisi. Azashiro n’a pas bougé, mais ses mots montrent clairement qu’il en est l’auteur,
– « Je n’aime pas les combats inutiles. J’espère que cela a été suffisant pour te faire comprendre la différence entre nos pouvoirs. »
Marechiyo étouffe sa peur et se relève. Il dégaine son épée et dit à Mareyo de courir.
Soudain, ils entendent une autre voix, (« Bakudou #63 ! »). Ginjirou immobilise Azashiro avec un sort. Puis, un autre homme apparaît. Le père de Mareyo et Marechiyo : Oomaeda Marenoshin. Il lance le sort de neutralisation Bakudou #75 sur Azashiro. Cinq piliers de lumière entourent le criminel. Ginjirou lance un autre sort, Bakudou #61 et Marenoshin le termine avec Bakudou #81, Dankuu.
Mareyo et Marechiyo sont impressionnés par ce côté sérieux de leur père, qu’ils ne voient presque jamais. Il semble que Marenoshin ait été prévenu par ses subordonnés de la situation.
Marenoshin et Ginjirou ne sont plus Shinigami. Leurs noms ont été retirés du registre du Gotei 13 à leur demande. Ils ont dû rendre leur Zanpakutou à la retraite, mais ils étaient d’anciens vice-capitaines. Ils n’étaient pas impuissants le moins du monde.
[ T/N : Les shinigami ne peuvent pas prendre leur retraite tout seuls. Ils peuvent demander un congé pour raisons personnelles et le Central 46 finira par supprimer leurs noms du registre. Lisez le chapitre ‘Turn Back The Pendulum 3’ pour en savoir plus ].
Azashiro leur demande pourquoi ils font cela. Marenoshin lui dit de ne pas faire l’idiot. Il était dans l’Onmitsu Kidou, vous savez.
– « Vous êtes un homme qui a encore 19.000 ans à passer dans le Muken. Je n’ai pas d’autre choix que de faire ça quand j’apprends qu’un homme comme toi parle à ma précieuse fille. »
Marechiyo réalise ce que les mots de son père signifient. L’homme devant lui est un évadé de Muken ? Un endroit dont il est encore plus difficile de s’échapper que l’enfer lui-même ? Qui peut-il bien être ?
Azashiro soupire.
– « Il semble que je n’ai pas assez bien expliqué ma question… «
Les 4 couches de Bakudou fondent dans l’air en un instant.
– » J’ai demandé pourquoi vous m’avez attaqué… tout en sachant que vos attaques ne fonctionneront pas sur moi. «
– Quelque part à l’ouest de Rukongai
L’un des Pikaro est surpris de voir deux grands bras sortir du sol. Ils tiennent une bannière disant « Shiba Kuukaku ».
– « Qu’est-ce que c’est ? C’est trop cool ! »
Fasciné par le style unique du Shiba, le Pikaro se promène un peu. Puis il entend une voix derrière lui : Shihouin Yoruichi. Elle est amusée qu’un Arrancar aime le style du Shiba. Le Pikaro demande à Yoruichi si elle veut jouer. Yoruichi dit que ça ne la dérange pas de jouer au chat avec lui. A une condition : C’est elle qui doit le poursuivre.
Puis le Pikaro sent une autre présence près de lui et…
– Devant le Dragonfly d’argent
La femme rieuse en kimono blanc apparaît à nouveau derrière Azashiro. Elle lui demande pourquoi lui qui déteste perdre son temps en bavardages a passé du temps à parler à la fille. C’est son genre ? Je sais ! C’est parce que cette petite fille protégée te fait penser à « elle », n’est-ce pas ? Tu as peur que cette fille finisse comme « elle » ?
Azashiro lui dit de se taire, encore une fois. Il s’adresse à Ginjirou et lui dit qu’il a laissé de l’argent sur le comptoir pour payer l’argent de consolation qu’il doit à sa famille depuis 250 ans, avec les intérêts. Prends-le, s’il te plaît.
Ginjirou fronce les sourcils, il semble comprendre à quoi Azashiro fait référence.
Azashiro part, se fondant dans l’air.
Puis une autre personne arrive sur les lieux, hurlant après Marechiyo pour avoir quitté son poste – Sui Feng, capitaine de la 2ème division et commandant en chef de l’Onmitsu Kidou. Cependant, le père de Marechiyo réprimande Sui Feng à sa place (il était son supérieur). Elle, la commandante en chef, ne sait pas ce qui vient de se passer ? Azashiro Kenpachi était là ! Comment a-t-elle pu, ainsi que son corps de surveillance, ne pas remarquer son évasion ? A-t-elle dormi au travail depuis le retour de Yoruichi ?
Alors que Marechiyo pense que Sui Feng va probablement passer sa colère sur lui plus tard pour la tirade de son père, Sui Feng contacte le Corps de Supervision pour confirmer si Azashiro s’est vraiment échappé.
Marechiyo tente de calmer son père en le félicitant :
« Tu as été incroyable, père ! Je ne serais pas capable de jeter des sorts comme ça ! »
Mais son plan se retourne contre lui. Son père commence maintenant à critiquer Sui Feng pour ne pas avoir enseigné correctement le Bakudou à son fils. Sui Feng admet son erreur et baisse la tête. Cela a calmé son père. Il lui demande d’entraîner son fils vigoureusement. Au grand dam de son fils paresseux.
Le père récupère sa fille, dit qu’il rapportera leurs expériences à la 1ère division, et part. Ginjirou retourne à sa boutique. Laissé seul, Marechiyo se met à genoux et implore le pardon de son capitaine pour la tirade de son père. Sui Feng lui dit que ce n’est pas le moment de faire de telles choses.
Marechiyo demande si Azashiro est vraiment si fort. Sui Feng répond que l’incident d’Azashiro s’est produit avant même que Yoruichi ne soit capitaine. Il a commis un crime grave et tout le personnel de niveau capitaine est entré en action pour l’arrêter. Cependant… les Gotei n’ont pas réussi à le capturer de leurs propres mains. Ils n’ont même pas pu l’égratigner.
– 30 minutes plus tard | Caserne de la 1ère Division
Tous les capitaines, à l’exception de Ukitake (malade), Zaraki et Mayuri, se sont rassemblés devant le capitaine-commandant Yamamoto. Sui Feng fait le point sur la situation : Azashiro Kenpachi s’est échappé de la Muken. Les autres prisonniers sont toujours en captivité.
Cinq capitaines ont réagi au nom d’Azashiro : Unohana Retsu, Kyouraku Shunsui, et les nouvellement réintégrés Hirako Shinji, Ootoribashi Roujuurou (Rose) et Muguruma Kensei.
Azashiro a été capturé avant que Hirako ne soit capitaine. Rose ajoute que c’est arrivé il y a plus de 200 ans. Et Kensei ajoute qu’ils n’étaient encore que des officiers assis à l’époque.
Unohana murmure qu’elle ne s’attendait pas à entendre ce nom de nouveau si tôt. Et Kyouraku pense à la fille Arrancar qu’il a vu plus tôt.
Est-elle liée à cette affaire ?
Hitsugaya Toushirou dit qu’il n’a jamais entendu parler de lui. Kenpachi ? C’est une blague ou une coïncidence ? Kuchiki Byakuya dit que le Kenpachi précédent perd son titre au profit du Kenpachi suivant lorsqu’il est tué au combat, mais il a entendu dire qu’il y avait une exception. Yamamoto confirme qu’Azashiro est cette exception.
Azashiro est devenu le 8ème Kenpachi après avoir tué le 7ème Kenpachi, Kuruyashiki, au combat. Mais Azashiro a été envoyé à Muken, invaincu. Et le titre de 9ème Kenpachi a été attribué au vice-capitaine de la 11ème division de l’époque.
Kyouraku explique que le 9ème Kenpachi a été tué par Kiganjou, un puissant guerrier des Rukongai. Et Zaraki est celui qui a tué Kiganjou, devenant ainsi le Kenpachi actuel.
Kyouraku explique qu’ils n’ont jamais vu le Zanpakutou d’Azashiro. Ils savaient qu’il en avait un, mais ils ne pouvaient pas le voir. Komamura Sajin demande si c’était un Zanpakutou de type illusion, comme le Suigetsu d’Aizen. Kyouraku admet que cette possibilité existe, mais lorsqu’il a été interrogé par Central 46 lors de son arrivée, Azashiro avait dit « qu’il le montrait déjà ».
Hitsugaya est surpris que Central 46 ait laissé passer cela. Kyouraku dit que le « Kenpachi » est un cas particulier. Le 10ème Kenpachi, Kiganjou, n’a presque jamais écouté Central 46 non plus.
– « En d’autres termes, on pourrait dire que les « Kenpachi » constituent une classe privilégiée dans le Seireitei. …Maintenant que j’y pense, Azashiro-kun a peut-être décidé de devenir Kenpachi dans cette optique. »
– Au même moment, quelque part dans Seireitei, les ruines d’un site d’exécution
Ayasegawa Yumichika est de mauvaise humeur. C’est parce que cet endroit lui rappelle sa défaite contre Shiba Ganju.
L’ancien lieu d’exécution est un grand et profond trou. Avec des murs de Sekkiseki et le sommet scellé avec Shakonmaku. C’était une grande prison. Il y avait deux grandes portes au fond. Une pour libérer les criminels dans le trou, et une pour libérer les Hollows. Des combats à mort comme forme de spectacle. Un des côtés sombres de la Soul Society. Il n’était plus utilisé, mais de nombreux Shinigami et nobles y étaient tombés sous les coups des Hollows.
Quand Yumichika et Ikkaku sont revenus du Rukongai, ils ont senti un reiraku (spirale spirituelle) suspect. Il s’agissait sans aucun doute d’un Shinigami, mais c’était quelque chose qu’ils n’avaient jamais ressenti auparavant. C’était inquiétant. Le reiraku s’est divisé en deux à mi-chemin, dans des directions différentes. Yumichika et Ikkaku se sont séparés et Yumichika s’est retrouvé dans cet endroit.
Le reiraku a été coupé. Il avait probablement heurté le Shakonmaku à mi-chemin dans le trou et s’était vaporisé.
Soudain, Yumichika entend la voix d’un jeune homme, qui demande quand ils vont remplir le trou. C’est un gaspillage d’espace, vraiment. L’homme dit à Yumichika qu’il aurait pu gagner son combat contre Shiba Ganju. Il parle du combat comme s’il l’avait vu lui-même. Mais ce n’est pas ce qui met le plus en colère Yumichika, non, l’homme portait le haori de la 11ème division. Le haori que seul Zaraki était autorisé à porter à ses yeux.
Azashiro dit que Zaraki ne mérite pas le nom de « Kenpachi ». Il n’a jamais abattu un vrai Kenpachi, après tout. Et il a perdu contre Kurosaki Ichigo avant même que le garçon ait maîtrisé son Bankai. Ce sont les faits.
Insulté au nom de son capitaine, Yumichika libère le Fuji Kujaku et attaque Azashiro. Mais il échoue. Puis son pied s’enfonce dans le pavé de pierre. Une illusion ? Il ne peut pas la retirer. Puis ses manches s’enroulent autour de lui comme un serpent, l’immobilisant. La prise de son Zanpakutou s’affaiblit.
Que se passe-t-il ?
Comme s’il était tiré par un fil invisible, son Zanpakutou se déplace en l’air et finit par atterrir dans la main d’Azashiro. Il revient à son état pré-Shikai.
Azashiro demande à Yumichika pourquoi il continue à cacher la vraie nature de Ruriiro Kujaku à ses alliés. Kujaku absorbe le reiryoku de son adversaire. La 11ème division a tendance à regarder de haut les Zanpakutou basés sur le Kidou. C’est pourquoi Yumichika a refusé d’utiliser son pouvoir en public, même au prix de sa propre vie.
– « Zaraki et Madarame Ikkaku n’ont pas l’air d’être le genre d’hommes qui vous tiendraient en mépris simplement parce que vous utilisez un Zanpakutou de type Kidou, pourtant ? ».
Azashiro n’a pas prononcé ces mots pour mettre Yumichika en colère. C’était purement une question.
Yumichika répond que même si ces deux-là n’y voyaient pas d’inconvénient, lui-même ne pourrait pas se pardonner d’avoir fait honte au nom de la 11ème division.
Azashiro lui assure qu’il ne révélera pas son secret. Cependant, il empruntera Kujaku pour un petit moment. Yumichika s’y oppose, bien sûr, mais il ne peut pas bouger.
Azashiro soupire et tourne le talon, prêt à s’en aller. Mais la femme réapparaît devant lui, riant comme toujours.
Elle dit que pour quelqu’un qui n’aime pas les bavardages inutiles, il en fait souvent. Un attachement persistant ? Vous avez travaillé correctement en tant que capitaine la première année, après tout. Pensais-tu que cela les ferait adhérer à tes idées ? Pas du tout ! Kihahaha. Peut-être que si tu avais abattu Kuruyashiki avec un sabre de façon juste et équitable. Mais tu as utilisé une attaque sournoise à leurs yeux.
Azashiro répond avec irritation que c’est la 3245ème fois qu’elle lui dit ça. Il est parfaitement logique qu’il ait fait son travail de capitaine correctement. Après tout, l’extermination des Hollows est son souhait.
Elle est amusée qu’il ait pris la peine de compter les points. Il lui dit de disparaître.
Puis Yumichika, toujours immobilisé, prend la parole : « … Puis-je vous demander une chose ? À qui parles-tu ? »
– Baraquement de la 1ère division
Oomaeda Marenoshin termine son rapport à Yamamoto. Mais il se souvient alors d’une dernière chose : Azashiro s’était tourné vers une direction où personne ne se tenait, et avait dit « restez silencieux »…
– Les ruines du lieu d’exécution
Azashiro dit à Yumichika qu’il se parlait simplement à lui-même, quelque chose comme ça.
Yumichika lui demande pourquoi il ne veut pas l’achever. Azashiro répond que ce n’est pas nécessaire. Les shinigami existent pour exterminer les Hollows, pour guider les esprits et pour maintenir l’équilibre entre la Soul Society et le monde des humains. Il n’y a pas besoin d’effusion de sang entre eux. Il dit qu’il rendra le Kujaku une fois qu’il en aura fini avec lui, et disparaît une fois de plus.
– Baraquement de la 1ère Division
D’un coin de la pièce, Yoruichi parle soudainement,
– « Azashiro Kenpachi parlait à Urozakuro. »
Yamamoto dit qu’il ne se souvient pas l’avoir convoquée, mais elle pourrait aussi bien rester si elle est là. Yoruichi dit qu’elle voulait venir plus tôt, mais qu’elle était occupée à jouer au chat.
Sui Feng demande qui ou quoi est Urozakuro. Yoruichi répond que c’est le nom du Zanpakutou d’Azashiro. Yamamoto lui demande pourquoi elle sait cela. Yoruichi répond qu’elle l’a entendu de la bouche même d’Urozakuro.
– Cent ans + plusieurs décennies auparavant – Colline de Soukyoku, terrain d’entraînement souterrain.
Urahara montre son nouveau Tenshintai (Corps de Transfert Divin) à Yoruichi. Il s’agit d’une poupée de forme humaine qui peut matérialiser un Zanpakutou lorsqu’elle est poignardée avec ledit Zanpakutou – un outil d’entraînement. Son modèle actuel ne peut le faire que pendant 30 minutes, mais celui qui est terminé devrait durer 3 jours.
Urahara est sur le point de le tester avec son propre Benihime, mais la poupée commence à se transformer avant même qu’il ait dégainé son Zanpakutou.
Elle se transforme en une femme pleine de vie, dont les yeux sont couverts par un obi en cuir. Elle rit, « Kihahaha ! Je voulais te voir, Kisuke-chan ! Est-ce que je t’ai manqué ? Ou tu étais trop occupé avec Yoruichi-san, tu m’as oublié ?! Kihahaha ! »
Mais Urahara ne la connaît pas. Elle se présente, elle s’appelle Urozakuro. Ils ne se sont jamais rencontrés auparavant, mais elle sait tout d’eux. Kihahaha !
Yoruichi n’était pas encore capitaine à ce moment-là, mais elle faisait partie de l’Onmitsu Kidou. Et elle ne pouvait pas ignorer les prochains mots d’Urozakuro,
– « Je suis le Zanpakutou d’Azashiro Kenpachi, qui est actuellement dans le Muken. Enchanté de vous rencontrer ! »
– Temps présent, caserne de la 1ère division
Yoruichi dit qu’ils se sont entendus à merveille pendant les 30 minutes restantes. Urozakuro avait parlé librement de ses propres capacités, disant qu’elle prendrait plaisir à voir son manieur tomber en crise.
Yamamoto dit qu’il n’avait jamais entendu parler de cela auparavant. Yoruichi répond qu’elle l’avait signalé au chef de l’Onmitsu Kidou, qui l’avait à son tour signalé à Central 46. Le Central 46 avait ordonné de garder le silence pour éviter un début de panique. Elle n’aura probablement pas d’ennuis pour l’avoir dit maintenant, cependant. Les sages du Central 46 de l’époque sont tous morts maintenant – par la main d’Aizen ou par maladie ou accident même avant.
Hitsugaya demande si les pouvoirs d’Azashiro sont vraiment si grands. Yoruichi répond qu’il pourrait faire un bon match contre le Kyouka Suigetsu d’Aizen. Sous le choc, Marechiyo hurle : « Eh… Qu’est-ce qu’il fait ? Il est au même niveau qu’Aizen ! ? Tu es sérieux, Yoruichi-san !? » Sui Feng lui donne immédiatement un coup de pied.
Yoruichi explique les pouvoirs d’Azashiro. Son monde intérieur est constamment fusionné avec le monde extérieur. Ils ne pouvaient pas voir son Zanpakutou, car il était toujours en mode Bankai. Son pouvoir est « le pouvoir de fusionner avec tout ce qui l’entoure et de le contrôler. » L’air. Le sol. Tout.
Elle avait essayé de déterminer ses coordonnées à l’époque où il était recherché. Mais elle n’a jamais pu le localiser avec plus de précision que « il est à Seireitei ».
S’il pouvait fusionner avec l’air lui-même, vous ne pouviez pas le couper. De plus, cela signifiait qu’il pouvait tuer ses adversaires simplement en dilatant l’air dans leurs poumons.
Hitsugaya demande quelle est sa portée. Yoruichi répond qu’elle a déjà répondu à cette question : Sa localisation ne peut pas être plus précise que « il est à Seireitei »… Marechiyo demande si cela signifie qu’il a déjà fusionné avec tout Seireitei.
Yoruichi explique qu’Azashiro peut ressentir tout ce qui se passe dans l’espace avec lequel il a fusionné comme si cela se passait en lui. En d’autres termes, il peut même entendre la conversation qu’ils sont en train d’avoir.
Komamura dit qu’Azashiro aurait dû être capable d’échapper à Muken plus tôt si c’était vrai. Yoruichi répond que le Muken n’est pas si faible. Il dispose d’innombrables sceaux pour affaiblir les pouvoirs du Zanpakutou de ses prisonniers. Si les paroles d’Urozakuro étaient vraies, Azashiro pouvait voir et entendre tout dans Seireitei, depuis l’intérieur du Muken, mais il était affaibli au point de ne pouvoir rien contrôler.
Alors comment s’est-il échappé ? Sui Feng dit que c’est à cause de l’attaque de Ryoka sur l’Institut de Développement. Quand Urahara était capitaine de la 12e division, une partie des mécanismes de scellement a été transférée à l’Institut. Parce qu’il semblait plus sûr de disperser leurs emplacements, plutôt que de contrôler tous les sceaux en un seul endroit. Mais cela s’est maintenant retourné contre nous.
Normalement, les prisonniers entrent dans le Muken sans armes, séparés de leur Zanpakutou. Un léger affaiblissement des sceaux ne devrait pas leur permettre de s’échapper. Mais Azashiro était différent. Il avait toujours été en mode Bankai. Son Zanpakutou n’avait jamais été pris. Le sceau avait été suffisamment affaibli pour qu’il soit capable de contrôler légèrement l’extérieur.
Hirako mentionne une inquiétude : Azashiro pourrait utiliser ses pouvoirs pour libérer Aizen et les autres prisonniers de Muken. Yoruichi pense qu’il ne le fera pas. Son but n’est pas de causer la destruction ou le chaos,
– « N’est-ce pas, Azashiro Kenpachi ? »
Azashiro se fond lentement dans la pièce. Yamamoto lui demande comment lui, Azashiro Souya, ose entrer dans cette pièce (en utilisant délibérément le vrai nom d’Azashiro). Puis il demande,
– « Pour vous, qui vous êtes autrefois lié à la prison, de vous évader de la prison. Dis-nous ce que tu veux. »
Le ton tranchant du capitaine-commandant ne semble pas affecter Azashiro le moins du monde.
Azashiro est surpris que Yamamoto prenne la peine de lui demander. Dans le passé, Yamamoto aurait essayé de l’éliminer sur le champ. Il dit qu’il respecte Yamamoto pour faire n’importe quoi si c’est dans l’intérêt de Soul Society – même si cela signifie jouer le rôle du méchant. Mais Kurosaki Ichigo l’a changé. C’est regrettable.
Yamamoto ne s’intéresse pas aux bavardages. L’autre capitaine peut sentir l’air de la pièce commencer à piquer alors que son reiryoku s’élève.
Azashiro dit que son but n’a pas changé. Il n’a pas l’intention de faire du mal à la Soul Society. Il veut simplement remplir sa mission de Shinigami, c’est tout.
– « Comme point de départ pour l’anéantissement complet des Hollows… Je vais d’abord « m’occuper » de l’Arrancar dont la moitié du visage est recouverte d’un crâne. C’est tout. »
Kyouraku fait remarquer que la réponse d’Azashiro n’est pas vraiment convaincante. Et que compte-t-il faire avec les pouvoirs des Arrancars ? (L’ayant rencontrée, Kyouraku est le seul à savoir à quel Arrancar Azashiro fait référence).
Azashiro confirme qu’il est vrai que l’attaque des Ryoka l’a accidentellement aidé à retrouver ses pouvoirs, mais il n’est pas de connivence avec les Ryoka. Néanmoins, s’il peut récupérer les pouvoirs de la jeune fille, cela apportera un grand bénéfice à la Soul Society et au monde des humains. Si possible, il veut travailler avec elle.
Yamamoto demande à quel « bénéfice » il fait référence.
– « L’éradication des Hollows et la médiation des esprits. Je purifierai Hueco Mundo et je modifierai légèrement le cœur des gens dans le Monde Humain. C’est tout. La rancune, l’avidité, l’instinct – ces obsessions détruisent les chaînes du Plus et elles deviennent les graines qui créent les Hollows. Je vais les supprimer, c’est tout. Ils enseignent aussi cela dans les études du Monde Humain : Dans le Monde Humain, vous avez quelque chose appelé la psychochirurgie. »
La psychochirurgie. Aussi connue sous le nom de lobotomie. Un art de guérir où l’on enlève des parties du cerveau pour tenter de guérir les maladies mentales. Elle a de nombreux effets secondaires et n’est plus pratiquée dans le monde des humains. Mais Azashiro n’a eu aucun problème à l’utiliser comme exemple.
Azashiro dit qu’il a l’intention de faire quelque chose de similaire. Il va améliorer une partie du cerveau et de l’esprit des humains afin d’éliminer toutes les choses qui peuvent conduire à la naissance de Hollows. Au final, personne n’aura plus jamais besoin d’aller en enfer.
Ses mots pourraient facilement être reformulés en « refaire l’humanité ».
Hirako a été la première à réagir : « Tu es un idiot ? » Même s’il le faisait, ça prendrait une éternité. Sait-il combien de milliards de personnes existent ? Mais Azashiro réplique que s’il avait les pouvoirs de la femme Creuse, il pourrait le faire en un an. Le temps d’un clin d’oeil dans la vie d’un Shinigami.
Bien que les capitaines ne connaissent pas la nature exacte des pouvoirs de cette femme creuse, ils supposent, d’après les propos d’Azashiro, que ses pouvoirs augmenteraient énormément le pouvoir de « fusion » d’Azashiro.
Hitsugaya dit que c’est ironique pour Azashiro d’emprunter les pouvoirs d’un Hollow alors qu’il les déteste. Azashiro le corrige. Il ne déteste pas les Hollows. Il les voit simplement comme des êtres qui ont besoin d’être purifiés.
Yamamoto dit que la Soul Society et le Monde Humain sont les deux faces d’une même pièce. Le plan d’Azashiro manque de respect envers le Monde Humain. Il manque également de respect envers la justice que ses prédécesseurs de la Soul Society ont construite. Azashiro répond que le respect est un fardeau inutile.
– « Le Shinigami devrait simplement être un engrenage qui fait tourner le monde, rien de plus. Moi y compris. »
Puis, constatant que son explication a été une perte de temps, vu que tout le monde n’est pas d’accord avec lui, Azashiro pousse un soupir et disparaît à nouveau, fusionnant dans l’air.