La Chine interdit l’anime au COMICUP : lourdes pertes

- 20% Sur ton hébergement Honstinger

Une décision de dernière minute vient de secouer profondément la communauté otaku en Chine, annonçant des répercussions économiques potentiellement désastreuses. Les organisateurs du COMICUP, le plus grand événement du pays dédié aux doujinshi et aux bandes dessinées, ont en effet annoncé de manière abrupte que sa prochaine édition, prévue à Hangzhou, interdirait toute exposition de matériel lié à l’anime ou au manga japonais.

Carte de la Chine avec un personnage d'anime, illustrant la prohibition de l'anime japonais au COMICUP de Hangzhou.

La Prohibition de l’Anime Japonais au COMICUP de Hangzhou

Sous le voile d’un alignement avec le « nouveau style national » et d’une « responsabilité culturelle » accrue, invoquée dans un contexte de tensions diplomatiques, l’événement programmé pour les 27 et 28 décembre a purement et simplement mis au ban les propriétés intellectuelles japonaises. Cette mesure radicale a provoqué une vague massive d’annulations de stands d’artistes qui, naturellement, basaient une grande partie de leur travail sur des franchises nippones. Le COMICUP de Hangzhou se retrouve ainsi vidé d’une part significative de son contenu international, laissant planer une ombre sur son attrait habituel.

Vue d'un événement COMICUP bondé en Chine, symbolisant la perte de visiteurs suite à la censure du manga japonais.

Un Impact Économique Dévastateur et des Mesures Draconiennes

Les conséquences économiques de cette « auto-sanction » sont estimées comme étant particulièrement rudes. La ville de Hangzhou, hôte de l’événement, pourrait perdre plus de 200 000 opportunités touristiques en raison de la diminution drastique de l’affluence attendue. Au-delà des annulations de stands, des informations circulant sur les réseaux sociaux suggèrent que l’accès sera également refusé aux cosplayers incarnant des personnages japonais. Des inspections rigoureuses sont prévues pour s’assurer que le « thème » défini par l’organisation soit scrupuleusement respecté.

Cette décision soulève une question fondamentale : un événement de culture pop d’une telle envergure peut-il réellement survivre en interdisant l’anime et le manga japonais, piliers incontestés de la culture otaku mondiale ? L’avenir du COMICUP de Hangzhou et son impact sur la scène culturelle chinoise seront observés avec attention par l’ensemble de la communauté internationale.

- 20% Sur ton hébergement Honstinger

Articles liés

Chainsaw Man: Mural Reze & Makima Éblouit Cuernavaca

Torishima Critique Sévère la Couverture de Dragon Ball Super

Décès de Shikako : L’Artiste de Manchuria Opium Squad S’Éteint

Blue Box : La fin du manga de Kouji Miura annoncée

Corée : Nouvelles Règles Anti-Haine pour Webtoons

Umaru-chan : La Triste Vérité derrière le Sourire de Sankaku Head

Newsletter

Interviews, actualités, technologies, Jeux et projets, abonne-toi à notre newsletter pour ne rien rater.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *